35 kilos d’espoir

KilosAnna Gavalda

35 kilos d'espoir

Coup de coeur

– Résumé éditeur –

Grégoire déteste l’école, si fort qu’en sixième il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu’il aime, son refuge, c’est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler.
Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. II renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. II est temps, peut-être, que Grégoire accepte de grandir…

Prix : 9,50€ (édition Bayard Jeunesse)  –  Nombre de pages : 96

– Mon avis –

35 kilos d’espoir est un livre qui m’a énormément plu avec ses personnages aussi bien drôles qu’attachants. J’ai trouvé ce livre particulièrement touchant : il m’a fait sourire comme il m’a émue presque aux larmes.

Grégoire est clairement qualifié comme étant le cancre de son collège. Il a de très grands problèmes scolaires et s’amuse à faire le pitre afin d’attirer l’attention de ses camarades. Ses parents n’acceptent pas du tout son attitude et ne peuvent se faire à l’idée que leur enfant est nul à l’école. Grégoire, dans son mal-être, trouvait alors refuge chez son grand-père qui a toujours été le seul à le comprendre et qui l’a aidé à surmonter ses failles. Sauf qu’après son second redoublement, les choses changent : Grégoire a été trop loin. Et Grand-Léon, comme il nomme ainsi son grand-père, ne peut plus supporter la façon dont il chute et gâche son avenir. Comment faire si même la seule personne qui nous estimait ne nous comprend plus?

Je trouve que son ressenti envers l’école est très bien exprimé de manière fluide et agréable. Il haie l’école et nous le fait bien comprendre : Cela me rappelle un peu la nouvelle Happy Meal de cette même auteure – le père qui avait un dégoût démesuré pour le Mc Donald’s.

Ce roman plaira à toutes les personnes qui veulent oublier leur quotidien le temps de 96 pages et se plonger dans quelque chose de fort en émotion mêlant à la fois légèreté et humour. Je le conseille également à tous ceux en échec scolaire : ce roman pourrait ainsi les remettre sur le droit chemin telle une leçon de vie.

Le bémol étant que ce roman passe vite, bien trop vite. On commence à vraiment bien plonger dans l’histoire qu’on arrive déjà à la fin. Quelques pages supplémentaires n’auraient pas été de refus.

– Citations –

C’est plus facile d’être malheureux qu’heureux, et moi, tu m’entends, je n’aime pas les gens qui choisissent la facilité, je n’aime pas les geignards.

*

C’est un cercle vicieux : moins tu travailles, et plus tu détestes l’école ; plus tu la détestes, et moins tu travailles…